Aux Terres Promises, le vin est l’expression de la terre, de son environnement singulier, mais il est aussi le fruit du travail d’hommes et de femmes investis pour des tâches variées, toutes essentielles.
Le vigneron, Jean-Christophe avec Sophie, Mathilde, Marin et Malo s’investissent au quotidien dans la marche du domaine et rien n’est possible sans toutes les personnes qui prêtent leurs mains et leur savoir-faire de façon durable ou saisonnière, sans qui le vin d’ici ne serait pas ce qu’il est.
La tour de contrôle aux Terres Promises, c’est Laurine depuis 2013. Elle assiste, supporte et assume de nombreuses actions de l’entreprise et maîtrise même la règlementation si compliquée autour du vin. Elle s’est également formée à la dégustation, et accueille l’amateur qui prend le chemin de la persévérance.
C’est Nicolas qui connait le mieux chaque pied de vigne, depuis 2005 il partage l’aventure du domaine. Philippe, présent depuis 2008, a formé récemment Benjamin qui est devenu notre chef de culture, après un master de géographie et un BTS Viti-oeno. Aujourd’hui c’est lui qui conduit notre cheval d’acier et veille sur nos vignes.
Chaque année nous accueillons du renfort pour la vinification. Après Arnaud, multitâches, qui a essuyé les plâtres sous le regard de l’ami Robert, nous avons reçu l’aide de Jean-Benoit, Saskia, Florian, Julien, Laura, Mirko, Thomas et Macarena ainsi que Ronald ont permis de réaliser de jolis vins et peuvent être fiers désormais de leurs propres bouteilles. Léa (photo) après 3 vinifications chez nous se lance cette année.
David a mis en bouteille notre premier Antidote le 4 juillet 2005. Depuis lors, aucune bouteille ne sort des Terres Promises sans son expertise
Pour les vendanges les coupeurs et les porteurs viennent de partout, de France et d’ailleurs. Il leur faut un chef qui puisse être le punching ball du patron et son interprète auprès de la joyeuse équipe, Jonas (photo) a quasiment créé un modèle type et emblématique de ce rôle.
Il ne fera pas oublier Kevyn qui savait apporter les croissants et organiser des pauses. Depuis Pierre et sa moustache ont apporté la rigueur et la bienveillance.
Ils déboulent chaque année du monde entier aux premiers jours de septembre et forment un joyeux phalanstère pendant 6 semaines, ils ont leurs propres devises « ce qu’on ne mange pas, on ne le boit pas » et « les feuilles ça repousse, pas les doigts ». Certains franchissent le seuil de la cave et y restent, on se souvient que Damien dormait dans son pressoir.
Ils ont leurs propres règles: s’adapter au rythme du tracteur, porter les cinsaults aussi vite que les carignans et être le premier à sauter dans la remorque du tracteur pour l’apéro. Le dernier jour, les porteurs cèdent leur place aux coupeurs et coupeuses.
Chanelle (photo) désormais boulangère et caviste à Montréal-sur-mer (Soulac-sur-mer), a fait profiter les vendangeurs de sa cuisine digne d’un restaurant gastronomique et de son pain au levain cuit dans notre four à bois dès la fin de l’été.
Tenir la table des vendangeurs est une rude mission qu’Emilie, Juliette, Marion, Oliver, Emerence et Marianne entre autres et tour à tour ont su mener avec talent et patience chaque année durant 6 semaines.
« On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin » Goethe.
Manuel est au pied du mur, comme il aime à le dire. Grâce à lui les Terres Promises se révèlent à elles-mêmes. Le Jas a repris sa place auprès de son chêne, la voûte de la cave fait chanter nos barriques, les murs des restanques retiennent la terre et l’amphithéâtre se dresse au milieu des arbres plus haut dans la colline.
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Pour laisser s’épanouir les chênes, il nous arrive de couper des pins d’Alep. Vincent Cavalier vient avec sa scierie nous faire de belles planches réutilisées sur place. Marin quitte alors sa fac pour faire le menuisier (porte, volets, planchers, tables…).
Pour alimenter notre Table, il fallait un potager à la hauteur. On a mélangé les semences anciennes, les simples, les fleurs mellifères pour nous régaler jusqu’aux vendanges. Benjamin a plein de nouvelles idées d’herbes aromatiques.
Au domaine, tout a changé en 2015 quand Grenade a montré le bout de ses moustaches pour s’installer jour et nuit à l’affût sur notre colline, des loirs, rongeurs, reptiles et autres importuns, seuls les sangliers ne se laissent pas impressionner.